Chroniques fragmentaires de l’accès à l’avortement
Dans Les Secrets des Femmes, écrits remontant à 1280 et réunis avec d’autres dans Le Grand & le Petit Albert, on raconte que « certaines femmes, expérimentées dans cette malice, dansaient et s’agitaient en se sentant devenir grosses, changeant de lieu et de pays, et avaient enfin fort souvent affaire avec des hommes afin de substituer aux douleurs et aux maux le plaisir. »
En 1943, Marie-Louise Giraud est guillotinée en France pour crime d’avortement.
Entre 2009 et 2018, plusieurs centaines de millions de dollars sont investis par divers organismes internationaux dans de franches ou fourbes campagnes et actions visant à esquinter la joyeuse santé du corps… dont un réseau de « centres en cas de crise pour la grossesse » ou des financements d’ONG soutenant « un réveil conservateur national de l’Europe ».
Pologne, mars 2023, Justyna Wydrzynska est condamnée pour avoir fourni des pilules abortives à une femme.
En 2028, l’IPPF (International Planned Parenthood Federation) prévoit de se doter « des moyens nécessaires pour défendre la SDSR de toutes celles et ceux qui sont laissés-pour-compte, exclus ou marginalisés » à l’international, en affirmant l’universalité de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR).